Analyse Politique : Marguerite Gnakade Critique les 20 Ans de Règne de Faure Gnassingbé
Une critique inédite venant de l’intérieur du système
La publication du 3 mai 2025 par Madame Essossimna Marguerite Gnakade, ancienne ministre des armées, a créé une onde de choc dans le paysage politique togolais. Cette sortie intervient à un moment crucial, à la veille de la cérémonie marquant la reconduction de Faure Gnassingbé à la tête du gouvernement.
Les principaux griefs contre le régime
Échec de la gouvernance
Dans son analyse, Gnakade dénonce un manque de vision politique et des échecs répétés, malgré les investissements massifs (plus de 15 000 milliards de FCFA injectés dans l’économie). Elle souligne que ces fonds n’ont pas amélioré concrètement les conditions de vie des Togolais.
Problèmes socio-économiques persistants
L’ancienne ministre pointe du doigt les défaillances dans les secteurs clés :
- Système de santé non réformé
- Poids croissant de la dette publique
- Accès limité aux services de base (eau, électricité)
- Coûts élevés supportés par les ménages pour l’éducation et la santé
Déficit démocratique
Gnakade accuse le régime de manipulation des processus politiques, de répression de la dissidence et de restriction des libertés fondamentales. Selon l’experte politique Dany Ayida, ces critiques révèlent “tous les mécanismes institutionnels et constitutionnels défaillants de la gouvernance”.
Un appel au changement politique
L’ancienne ministre lance un vibrant appel à un renouveau politique, exhortant la population à exiger des comptes et la justice. Cette prise de position est d’autant plus notable qu’elle émane d’une personnalité issue de la famille Gnassingbé.
Impact potentiel sur le paysage politique
Cette critique interne pourrait :
- Galvaniser l’opposition et la société civile
- Légitimer les revendications de changement
- Attirer l’attention internationale sur la situation au Togo
- Encourager d’autres voix dissidentes au sein du système
Cette analyse exhaustive du régime de Faure Gnassingbé, après 20 ans au pouvoir, pourrait marquer un tournant dans la dynamique politique togolaise.