Une diplomatie unifiée : l’AES face à la CEDEAO sous l’égide d’Assimi Goïta
Bamako, 23 mai 2025 — Le Général d’Armée Assimi Goïta, président de la Transition malienne et chef de la Confédération des États du Sahel (AES), a présidé une réunion cruciale au palais de Koulouba à Bamako. Entouré des ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et du Niger, il a orchestré une position commune face à la CEDEAO, marquant un tournant dans les relations régionales.
L’harmonie stratégique de l’AES : négocier avec dignité et responsabilité
La délégation, conduite par Abdoulaye Diop du Mali, comprenait Karamoko Jean Marie Traoré du Burkina Faso et Bakary Yaou Sangaré du Niger. “Notre ambition est une posture confédérale unie pour des négociations dignes et responsables”, a déclaré Traoré, soulignant l’importance d’une approche collective face aux tentatives de la CEDEAO de négocier séparément avec chaque pays.
Rupture assumée, dialogue prudent : L’AES trace sa propre voie
Née en 2023 après le coup d’État au Niger, l’AES représente une réponse aux tensions avec la CEDEAO. Malgré son retrait officiel en janvier 2025, l’alliance sahélo-sahélienne maintient une ouverture prudente au dialogue. “Nous avançons comme une entité unie”, a affirmé Traoré, tout en défendant la souveraineté des nations membres.
Le leadership visionnaire d’Assimi Goïta
Le président Goïta a fourni des orientations claires pour les prochaines étapes, s’appuyant sur une vision d’unité entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les documents adoptés serviront de base pour des négociations futures, avec des équipes spécialisées chargées de défendre les intérêts de l’AES.
Ce dialogue ouvre la voie à une coopération repensée, où l’AES exige un partenariat d’égal à égal avec la CEDEAO, loin des sanctions jugées punitives. Un message fort émane de Bamako : le Sahel uni est prêt à écrire un nouveau chapitre de son histoire régionale.